L’Appel de la Lumière se fait pressant…

Par Catherine Agostini-Salembier, Marie-Josée Arel, Nancy Marcoux, Ariane Laberge, Caroline Bergeron, Line Bernier, Manon Breton, Thomas De Koninck, Marie-Ève Lécine, Imane Lahlou Elles sont auteures, thérapeutes, conférencières, femmes d’affaires, coach PNL, enseignantes, yogis, moniale zen. Il est auteur et philosophe. Ils honorent, chacun à leur façon, la Lumière du Temple du Coeur.

Dix porteurs du flambeau de l’amour et de la liberté se relient et irradient, inspirés par la voie de Nelson Mandela lorsqu’il nous dit que « notre peur la plus profonde n’est pas d’être inapte, notre peur la plus profonde est d’avoir un pouvoir extrêmement puissant. C’est notre propre lumière et non notre noirceur qui nous effraie le plus. Nous sommes tous conçus pour briller comme les enfants. Cette gloire n’est pas en quelques-uns, elle est en nous et si nous laissons notre lumière briller, nous donnons inconsciemment aux autres la permission que leurs lumières brillent. Si nous sommes libérés de notre propre peur, notre présence suffit alors à libérer les autres. »

Ces femmes solaires et cet homme lumineux, tous amoureux de la sagesse, prennent la plume et partagent avec vous leur vision, telles des sources de lumière vivante.

Réflexions, enseignements et pratiques font de cet ouvrage un guide de croissance personnelle et spirituelle accessible à tous. Un livre limpide et lumineux pour apprendre le métier de vivre.

Pleins feux dans l’obscurité

La lumière. Celle qui œuvre et qui danse avec l’obscurité pour la transcender et créer l’émerveillement. Comme il est écrit dans le prologue de saint Jean : « … la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. »

Il ne s’agit pas d’un combat entre les deux. C’est la foi d’une communion, d’une union qui transcende ce qui est et qui se sublime en elle-même par son éclat lumineux! Depuis l’aube d’un temps insaisissable, la lumière finit toujours par se pointer dans le sombre et l’obscur. Elle peut tarder à arriver, elle peut sembler lente et même nonchalante, mais elle vient toujours, telle l’aube nouvelle.

La lumière transperce ce qui paraît opaque pour être ce qu’elle est. Et ce constat se transpose à notre vie, à la vie en général. Enracinés dans une réalité où s’alternent jour et nuit, ne sommes- nous pas bien placés pour admettre que sans toutes les danses de notre existence, nous ne pourrions reconnaître la richesse de sa propre conscience ?

Tout cet éclairage que l’on met sur la lumière, notre lumière, comme le dit Marianne Williamson dans ce si beau texte, sert aussi à conscientiser la part d’ombre dont est faite notre existence ainsi que l’univers.

Pour voir, apprécier, déployer notre propre lumière, ne faut-il pas reconnaître notre part d’obscurité ? Non pas dans un mou- vement qui nous place en victime où l’on se plaint d’être qui on est. Non pas dans un mouvement qui nous place en sauveur où l’on prend sur nous toute la misère des autres. Non pas dans un mouvement qui nous place en bourreau où l’on maltraite les autres ou soi-même.